jeudi 6 octobre 2011

Analyse de la perversion : L'ANOSOGNOSIE.

Décidément, le Maire d'Aubusson ne sait plus quoi faire pour faire parler de lui, si ce n'est à soulever des polémiques qui le séparent un peu plus chaque jour de la population.La dernière en date concerne un message à caractère diffamatoire que ce dernier n'a volontairement pas modéré sur son blog, afin de nourrir une polémique qui ne fait plus rire personne, dont il espère (mais pourquoi et lequel ?) tirer un bénéfice. Un Pdt de Communauté de Communes qui tire à ce point à boulets rouges sur un établissement qui emploi 80 salariés sur son territoire, c'est du jamais vu.
Ce message suivi d'une intervention de Mr Moine lui même, qui maladroitement (cela devient une constante) tente de rattraper le coup avec une rhétorique qu'il ne maîtrise plus aussi bien que dans le passé, et qui loin d'être aussi soporifique qu'auparavant soulève l'indignation de l'immense majorité de la population en dehors des conditionnés.
Alors, dans un élan délirant, permettez-moi de vous livrer une analyse réelle des phrases écrites par Michel Moine ainsi que mon point de vue.
Authenticité garantie...

Il y a certainement des malaises, même si je ne généralise pas à l'ensemble des activités. Mais la défiance des médecins généralistes du bassin d'Aubusson est réelle, et d'ailleurs relevée dans un rapport du Ministère de la Santé = je me calme un peu et j'évite de jeter de l'huile sur le feu, je crois que j'ai fait une connerie ;

Je serais curieux d'interroger l'ensemble de la communauté médicale d'Aubusson sur le sujet, parmi laquelle je ne suis pas certain de trouver le médecin traitant de Mr le Maire.

Un "avis pas généralisé à l'ensemble des activités", mais alors lesquelles, au point où il en est, il faut balancer des noms, des spécialités, des choses concrètes techniquement répréhensibles.

Ce que je souhaite, ce n'est certes pas la stigmatisation de la Clinique, à l'existence des services de laquelle je suis très attaché = Merde, je suis Pdt de Com-com, je peux pas dire que je peux pas les sentir, il faut que je fasse croire à mon attachement à ce qui est local.

En tous cas, avec les polémiques crées et entretenues, cet attachement concret saute aux yeux de chacun !

La caricature de ma démarche par certains ne masquera pas les réalités = Il faut que j'attaque le p'tit con, mais faut pas que je cite son nom, ce serait le faire exister.

En tous cas, ce n'est pas moi qui me suis ridiculisé et à la télévision et dans la presse... 

Pas plus que de penser disposer de rentes de situation exonérant de tout examen critique = Il faut que je donne une leçon de morale ; la critique est toujours constructive.

Si la critique est toujours positive, il ne faut pas négliger les points positifs. Charité bien ordonnée commence toujours par soi-même ; Il faut toujours balayer devant sa porte avant celle des autres.

Ainsi, un projet architectural commun aux deux établissements permettra non seulement d'améliorer l'image, mais aussi et surtout la qualité des soins et de l'accueil des patients = Ce que je maîtrise le mieux, la rénovation, un truc qui en jète ça fait toujours bon effet.

C'est vrai que le joli fait travailler mieux...  

sans oublier les conditions de travail des agents = Faut pas que je les oublie, ils votent, je me montre compatissant.

On ne vote plus qu'en 2014 localement maintenant.

Je voudrais aussi souligner l'engagement et le professionnalisme des agents de la Clinique et du Centre Hospitalier, qui doit inspirer respect et reconnaissance = Faut que je les fasse mousser sans oublier personne, ça la foutrait mal.

Bizarre, il y a peu, les salariés de la clinique étaient des bons à rien (puisque le service n'est pas de qualité). Aujourd'hui ils sont à encenser... Etrange revirement.

Ce respect passe par une information véritable sur les difficultés rencontrées, les évolutions engagées, et les stratégies de développement. = Ce sont des jolis mots qui font de moi un expert avec une vision prospective. Je me suis, pour ma part, livré à cet exercice de communication transparente, notamment avec l'ensemble des agents du Centre Hospitalier = Moi, j'agis, je le montre en le disant, chacun devrait prendre exemple sur moi.
Tous mériteraient une telle démarche = Eux ne le font pas. Et modeste avec ça...

Evidemment, ce qui se passe au Centre Hospitalier, concerne le Centre Hospitalier, Mr le Maire ni ne travaille ni, ne fait partie du Conseil d'Administration de la Clinique. (Il adorerait !) Dès lors comment pourrait-il savoir quelles expertises et analyses y sont menées dans le cadre de l'optimisation de la qualité ?
Il ne faut pas juger de ce que l'on ne connait pas. C'est le meilleur moyen, la preuve en est, de dire des bêtises.
Je suis toujours dans l'attente d'une réponse à mon courrier... = Je suis le suzerain. Tous doivent me rendre des comptes !

Je suis moi aussi dans l'attente d'une réponse à ma lettre...

Conclusion

Au total, il faut comprendre que les gens ne se laisseront plus endormir par des discours de ce type, qui plus est lorsqu'ils sont à ce point en contradiction avec d'autres déclarations pas si anciennes.

S'il est compréhensible que la pilule soit amère, cela n'autorise en rien les dérives qui se livrent et qui prennent en otage les usagers avec cette arme insidieuse (qui relève des extrêmes) qu'est la peur.
Mais s'il est des problèmes de digestion, le personnel de la clinique, parmi lequel ceux du service viscéral pourront s'en occuper, après un passage par le Service des Urgences...

C'est tomber bien bas que de jouer avec les sentiments des hommes, et tout est bon pour nourrir la polémique et gaver le personnage de cette image démesurément surdimensionnée qu'il tient pour lui-même.

Il suffit, les gens ne sont pas dupes des ces manipulations. Il est temps de retrouver une certaine dignité et de travailler de façon raisonnée pour l'intérêt général. Ces polémiques n'ont aucun sens, et l'examen de conscience que Mr le Maire conseille à la clinique de subir, il devrait peut-être le faire pour lui-même, afin de mieux comprendre les raisons d'une défaite électorale qui n'est pas assumée et qui vire à l'obsession.

Il ne faut pas toujours rechercher les explications ailleurs, et rejeter sans cesse la faute sur autrui. Il est une analyse, une remise en question à mener. Les défaites sont souvent le reflet de nos insuffisances, de nos erreurs, de nos manquements. Comprendre cela, ce sera déjà faire un pas en avant vers la convalescence, et en finir avec ce délire de persécution qui vire au grotesque. Le mal est souvent en nous, mais nous faisons celui qui l'ignore.

Le mal est profond, symptomatique ; pathologique semble-t-il. Cela s'appelle l'anosognosie.

Alors bien sûr je me doute que sous peu, Mr le Maire, dans une de ces diatribes dont il a le secret me fustigera, se sentant injustement insulté, me renvoyant à ma modeste condition d'homme qui n'est rien, qui pense et qui s'amuse à donner des leçons... Je l'entends déjà tant il devient prévisible.
Je ne donne aucune leçon, je constate, et ce qu'il considérera déjà comme du venin, je le vois comme plutôt comme un conseil compatissant dispensé dès lors avec une certaine complaisance.

La voie de la guérison est un chemin tortueux, semé d'embûches, qui nécessite un travail intime important pour lequel nul n'a les clefs hormis la personne concernée. Je vous souhaite bonne guérison espérant sincèrement vous retrouver pour des débats d'une envergure plus estimable que le niveau où vous les rabaissez. Pour ma part, je n'y prendrai plus part, sauf lorsqu'il s'agira de défendre la cause juste, comme ce jour.

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